Les quotidiens sénégalais du week-end relèvent l’accalmie dans les rues de Dakar, tout en insistant sur les conséquences pour le régime du président Abdoulaye Wade des manifestations de protestation du "23 juin", non sans mettre en exergue la célébrité, malgré lui, d’Alioune Tine, militant des droits malmené jeudi par des nervis.
‘’Après 24 heures de folie, Dakar retrouve son sourire’’, force Rewmi-Quotidien, tandis que Le Soleil signale, avec moins d’emphase que ‘’les rues du centre-ville de Dakar retrouvent le calme après la marche contre le projet de loi, émaillée par des scènes de violence, jeudi dernier’’. Examiné en plénière par les députés avant d’être retiré subrepticement, le texte visait les règles de la présidentielle.
Le Soleil constate la réouverture des commerces au Marché Sandaga où les évènements de la veille étaient ‘’sur toutes les lèvres’’, rapporte aussi la condamnation des saccages et les odes pour la paix civile. ‘’Aux abords de l’Assemblée nationale, les rues sont désertes, les personnes vaquent à leurs occupations et la vie reprend son cours normal’’, poursuit le journal.
‘’Lendemains d’émeutes à Dakar, la vie reprend son cours normal dans les rues’’, écrit également Le Matin qui fait remarquer la présence policière qui est maintenue. ‘’Lendemain d’un jeudi inoubliable’’, estime La Sentinelle qui établit le même constat : ‘’Malgré le retour au calme, les forces de l’ordre veillent au grain’’.
De son côté, Alioune Tine, président de la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme (RADDHO), veille sur sa santé et rassure l’opinion sur son état après l’agression dont il a été l’objet jeudi par des nervis présumés recrutés par le politicien libéral Farba Senghor. ‘’J’étais très souffrant mais, aujourd’hui, je me sens beaucoup mieux’’, déclare-t-il, de son lit d’hôpital, au journal Le Quotidien.
‘’Human Rigths Watch trouve inconcevable le déroulement des évènements du jeudi 23 juin à Dakar lors des manifestations contre un projet de loi. Pour l’organisation de défense des droits de l’homme, l’agression sur Alioune Tine de la RADDHO et de tous les autres, est inconcevable. Raison pour laquelle, elle demande que justice soit faite’’, indique Walf’ Grand-Place.
En outre le nouveau quotidien Enquête note qu’après avoir obtenu, sur pression de la rue, le retrait d’un projet de loi, Benno Siggil Senegaal (opposition), des organisations et personnalités de la société civile ‘’ont décidé d’unifier leurs forces’’, en créant le "Mouvement du 23 juin", dans le but de provoquer le départ du régime du président Abdoulaye Wade.
Cette plateforme qui s’est réunie vendredi soir, signale Le Populaire, ‘’a décidé de passer à la vitesse supérieure après le succès de la manifestation qui a amené Me Wade à retirer son projet de loi sur le ticket présidentiel’’.
Le "Mouvement du 23 juin" ‘’a pris la ferme décision de "dégager" Wade, avant de récuser (les ministres d’Etat) Ousmane Ngom (Intérieur) et Cheikh Tidiane Sy (Justice) et de mettre en garde le Conseil constitutionnel (sur la validité de la candidature de Me Wade), Karim Wade, la RTS et Le Soleil’’, selon le journal.
‘’Le message envoyé jeudi par les milliers de manifestants à Dakar, Kaolack, Saint-Louis, Fatick et dans plusieurs autres villes du payas va bien au-delà du simple rejet du projet de reforme constitutionnelle’’, commente le guest-éditorialiste, commentateur invité de Sud Quotidien.
‘’C’est une invite au plus vieux chef d´Etat du monde (NDLR : Me Wade, 85 ans) à se rendre à l´évidence, que le temps était venu de partir car "trop c’est trop", autrement dit "luy jot jot na" comme indiqué sur certaines affiches brandies par les milliers de manifestants qui avaient pris d´assaut la Place Soweto.’’
Pour sa part, le journal Thièy rapporte qu’après les manifestations d’hostilité contre le projet de loi sur l’élection simultanée d’un ticket de candidats, président et vice-président, ainsi que sur la levée de verrous constitutionnel, ‘’le silence d’Idrissa Seck divise son camp’’.
Walf Sports traite d’un fait divers politique qui se situe à la lisière de l’arène de lutte sportive. ‘’Accusés d’avoir fait partie des gros bras mobilisés par Farba Senghor pour assurer sa sécurité, lors des incidents de jeudi dernier, Manga Junior et Amath Dème ont démenti’’. Des nervis du politicien sont cités dans des attaques sur des manifestants anti-régime.
De son côté, Sunu Lamb écrit : ‘’Battu par Dolph en 2mn16, Paul Maurice n’a pas pesé lourd’’. Le quotidien des arènes sénégalaises commente l’‘’apport de clés techniques et de rapidité’’ chez les lutteurs et en conclut : ‘’Ama (Baldé) et Boy Niang II (volent) au secours de Tyson (Mohamed Ndao qui affronte le 31 juillet prochain Balla Gaye II)’’.
Dans le monde du basket, il est attendu la réponse de confirmation de sa part de l’international sénégalais Boniface Ndong (Stades). Lundi, le pivot rencontre les dirigeants de la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSB), avant de se prononcer le même jour sur sa participation aux préparatifs de l’Afrobasket 2011 à Madagascar (17-28 août 2011).
Champion d’Espagne pour la deuxième saison de suite avec le Regal de Barcelone, Ndong est convoité par Alain Weisz, le nouvel entraîneur national des Lions du basket, pour prendre part à l’Afrobasket 2011.
Le pivot du Ragal de Barcelone figure sur la liste des 28 joueurs, publiée le 17 juin dernier par l’entraîneur des Lions, pour le premier regroupement prévu à Toulon du 4 au 23 juillet.
18 Commentaires
Undefined
En Juin, 2011 (12:58 PM)Butt
En Juin, 2011 (12:59 PM)Come From
En Juin, 2011 (13:01 PM)Undefined
En Juin, 2011 (13:02 PM)Undefined1
En Juin, 2011 (13:04 PM)Mo
En Juin, 2011 (13:05 PM)il ne distingue plus les chiffres des lettres parce qu´il est senile á 1000000000%
Domy Rewmi
En Juin, 2011 (13:09 PM)Nanditè
En Juin, 2011 (13:13 PM)Diaxer
En Juin, 2011 (13:18 PM)P.r Ablaye Wade
En Juin, 2011 (13:24 PM)LE PRèSIDENT ABLAYE WADE lance un appel d'offre pour un bateau de lacrymogènes et des matraques de qualitès pour mater son peuple .veuillez prèsenter vos produits pour tous fournisseurs auprès de OUSSOU B.B NGOM qui vous payera car j'en ai besoin pour envoyer OUSSOU TANOR DIENG,BATHIELY ,DANSOKHO ET COMPAGNIE CHEZ ARDO
Joili Poème
En Juin, 2011 (13:28 PM)T’as rêvé du palais, les Sénégalais ont pris le balai
Maintenant que tu es bien calé, tu nous prends pour tes valets
Le bilan est mitigé parce que ses enfants sont métissés
Mi blanc ce sont les routes l’autoroute l’aéroport
Mi noir c’est l’Anoci, le Micatti, la dynastie la gabegie ak sathie yi
Elles sont où toutes ces promesses qu’il n’avait de cesse de nous servir lors de ses messes
Quand il se prenait pour le Messie espérant qu’on lui dise merci
Une vie de France, la paix en Casamance
La fin des délestages et des jeunes au chômage
Lolou lepp né na mess, Senegal looks like a mess
C’est pourquoi nous t’envoyons ce message en espérant que tu seras sage
Nous ne sommes pas les rois mages et c’est dommage
Mais si tu nous fous la rage, nous allons faire des ravages
Le Sénégal est une démocratie, jamais il ne sera une spermatocratie
Le Sénégal est une démocratie, nous n’accepterons pas cette félonie
Le Sénégal est une démocratie, jamais il ne sera une spermatocratie
Nous t’avons donné une République, tu nous la rendras en chose publique
Mon fils est un génie, tout cela n’est que déni
Il n’a jamais relevé de défi et ne mérite que le mépris
Le pire des parents est celui qui n’ose pas dire la vérité à ses enfants.
Celui qui prend dix ans pour apprendre une langue, prendra cent ans pour comprendre ce peuple
Karim n’est pas un homme d’Etat, il n’a pas été...il n’a pas été formé dans le tas
En l’état actuel du pays il nous faut un gaillard
Il est pire qu’un nullard, c’est un Ka-nullard
Kilomètre à 7 milliards avec aéroport livré en retard !!!
Voila un vrai lascar, tout ce qu’il entreprend prend du retard
Guidé par le plaisir il ne connait que les loisirs
Le jour où il gouvernera le Sénégal, nous vivrons au rythme des scandales
Le Sénégal est une démocratie, jamais il ne sera une spermatocratie
Le Sénégal est une démocratie, nous n’accepterons pas cette félonie
Le Sénégal est une démocratie, jamais il ne sera une spermatocratie
Nous t’avons donné une République, tu nous la rendras en chose publique
T’as critiqué Sédar et Diouf
Eux au moins sont partis à temps
Va t’en tant qu’il est temps, le temps t’attend au lac Léman
Dans ce cas nous serons cléments même s’il y’a des éléments
Présente-le aux oulémas, va même voir Obama
Nous t’attendons fermement et nous ferons échec à ton schéma
Lâche du lest, ne nous fous pas la peste,
Tout le monde te conteste
Regarde ce qui se passe à l’Est et tu sauras ce qu’il te reste
Go and get a rest before you get arrested
Le Sénégal est une démocratie, jamais il ne sera une spermatocratie
Le Sénégal est une démocratie, nous n’accepterons pas cette félonie
Le Sénégal est une démocratie, jamais il ne sera une spermatocratie
Nous t’avons donné une République, tu nous la rendras...
Kham Dara
En Juin, 2011 (14:03 PM)@antibethio
En Juin, 2011 (14:11 PM)Kamilat
En Juin, 2011 (14:15 PM)Oussamabénito
En Juin, 2011 (14:18 PM)Vive La Demaocratie
En Juin, 2011 (15:52 PM)Malick Ba
En Juin, 2011 (16:22 PM)Caporal Diedhiou
En Juin, 2011 (15:55 PM)Publié le lundi 20 juin 2011 | L'intelligent d'Abidjan
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Reportage à Abidjan dans une ville dévastée par la guerre civile où des milliers d`armes ont été distribuées à de jeunes miliciens
- France2 - 24/4/2011
Dossier
Crise post-électorale 2011
L’écrivain Cheikh Hamidou Kane, l’auteur de ‘‘L’aventure ambiguë’’ a, dans une interview publiée sur SlateAfrique, salué l’intervention des soldats français dans la crise ivoirienne. Ci-dessous un extrait de cet entretien.
Compte tenu de ce qui s’est passé en Guinée, en Côte d’Ivoire et de ce qui risque de se passer en République démocratique du Congo (RDC), peut-on considérer que les élections sont toujours la panacée en Afrique?
Les élections représentent bien la solution. Les bailleurs de fonds et les nations occidentales ont raison d’exiger des élections des leaders africains actuels, qui se réclament de la démocratie mais trichent avec ces réalités. Le tout n’est pas de dire qu’on est démocrate. La démocratie suppose l’existence de contre-pouvoirs, dont bien des leaders politiques africains ne veulent pas. Les populations sont parfaitement mûres. En Côte d’Ivoire, 54% des gens se sont prononcés pour un candidat qui n’était pas Laurent Gbagbo, malgré sa présence au pouvoir pendant dix ans et l’instrumentalisation des différences ethniques et religieuses. La même chose s’est passée en Guinée. Les peuples sont prêts à pratiquer la démocratie et leur aspiration va aller crescendo. Le printemps arabe a montré comment des jeunes ont imposé la révolution. Des jeunes qui ont vécu sous des régimes plus dictatoriaux qu’en Afrique noire.
Va-t-il y avoir un effet de contagion?
Non, mais un effet qui procède d’un mouvement démographique. Dans tous ces pays, en Afrique noire plus encore que dans les pays arabes, les jeunes sont devenus les plus nombreux. Dans quelque temps, la jeunesse africaine sera la plus nombreuse du monde. Il faudra qu’on règle ses problèmes, qu’on l’éduque, qu’on la soigne, qu’on lui trouve du travail.
On ne peut plus laisser ces jeunes errer de ville en ville, errer de continent en continent, aborder les frontières de l’Europe et se faire refouler. Cela ne peut plus continuer.
Aurait-il fallu faire une transition plus longue en Guinée et laisser à la société plus de temps pour se réformer, créer des partis politiques dotés de véritables programmes?
Encore une fois, les peuples sont prêts et comprennent ce qu’est l’alternance politique. Ce sont les leaders politiques modernes qui trichent. Ils trichent avec la règle démocratique qu’ils ont apprise en Occident, mais qu’ils n’utilisent que dans la mesure où elle les arrange, sans les contre-pouvoirs qui font toute la valeur de la démocratie. Les pouvoirs exécutif, parlementaire et judiciaire sont tous repris chez nous dans les mêmes mains présidentielles.
Cela ne peut plus durer. Les peuples n’ont pas besoin qu’on leur fasse des dessins. Je trouve tout à fait valable cette ingérence des pays du Nord et des Nations unies dans les processus électoraux de nos pays. Je ne suis pas de ces intellectuels qui disent que c’est une nouvelle domination de l’Occident sur les anciennes colonies. Ce n’est pas vrai.
J’applaudis des deux mains à ce devoir d’ingérence et aux contrôles qui sont faits. Les gens qui n’en veulent pas, ce sont des tricheurs!
Laurent Gbagbo avait donné son accord pour faire des élections avec l’aide des Nations unies. Au dernier moment, il n’a pas voulu en accepter les résultats.
Avez-vous été déçu par Laurent Gbagbo?
Doublement déçu, parce que Gbagbo n’est pas un président comme les autres. Cet ancien professeur d’université appartient à l’élite intellectuelle. Avant d’accéder au pouvoir, il était pour l’unité africaine, les Etats-Unis d’Afrique et la démocratie. Il a suffi qu’il soit élu pour tourner le dos à tous ces idéaux, pratiquer une politique différente et s’accrocher au pouvoir.
Après deux mandats, dont le deuxième était confisqué, il a voulu rester à la tête du pays, au risque d’entraîner une guerre civile en Côte d’Ivoire. Il a contraint les Africains à avoir recours à l’armée française pour arbitrer le jeu. Cela, de la part d’un intellectuel comme lui, qui prétend être nationaliste…
Est-ce impardonnable?
C’est impardonnable d’avoir triché au point d’avoir obligé les Nations unies et la France à intervenir!
Qu’avez-vous pensé de ces tentatives de médiations africaines qui ont toutes échoué en Côte d’Ivoire?
Elles ont montré l’inefficacité des structures politiques africaines. C’est un échec de l’Union africaine (UA), dans une certaine mesure, malgré la place importante qu’ont joué des organisations sous-régionales comme la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Qu’avez-vous pensé de l’intervention militaire française pour arrêter Laurent Gbagbo?
Elle était nécessaire dans la mesure où, pendant les dix ans où Laurent Gbagbo a exercé le pouvoir, il n’a pas cessé de détourner les ressources budgétaires et le produit de la vente du café et du cacao pour acheter des armes lourdes. Il a armé des milices, en infraction avec les accords de paix qui avaient été signés. De l’autre côté, au Nord, les gens se sont aussi armés, avec moins d’armes lourdes cependant. Si on avait laissé Gbagbo faire, non seulement il aurait contesté les résultats qui lui étaient défavorables, mais il aurait aussi massacré les populations. Il a bien fallu faire intervenir des armées qui avaient les moyens de détruire les armes lourdes aux mains du régime de Laurent Gbagbo. Les Nations unies et la France ont eu tout à fait le droit d’intervenir pour empêcher un génocide. Je regrette que ce soit dû à l’obstination de Gbagbo à pousser la tricherie jusqu’au bout.
La crise ivoirienne n’est-elle pas imputable à feu Félix Houphouët-Boigny, qui a laissé pousser les graines de la discorde et n’a pas bien réglé la question de sa succession?
Au moment où les Français étaient contraints de donner la liberté et l’indépendance en Afrique, Félix Houphouët-Boigny a été le porte-parole de ceux qui ont voulu qu’on ne donne pas l’indépendance à deux fédérations regroupant plusieurs pays de l’Afrique occidentale et équatoriale…Senghor [le premier président du Sénégal, ndlr] avait milité pour cette solution, mais Houphouët-Boigny - trompé en cela par le colonisateur français, qui voulait partir sans partir - a préconisé l’indépendance pays par pays. Il a dit à l’époque qu’il n’y avait pas de raison que la Côte d’Ivoire soit «la vache à lait de l’Afrique occidentale française». Pourtant, la Côte d’Ivoire a été découpée par le colonisateur français et se trouve faite de morceaux de territoires pris à gauche et à droite. Il est injuste de dire que la Côte d’Ivoire est la propriété des gens du Sud. Si elle devenue riche comme elle l’est, c’est parce qu’elle a fait venir des populations du Nord pour travailler dans les plantations de café et de cacao. Depuis qu’elle existe, elle s’est faite ainsi. Houphouët est à l’origine de la marche solitaire de la Côte d’Ivoire par rapport aux autres pays…
Est-il aussi responsable de la marginalisation politique des populations du Nord?
Il a créé un parti politique fédéral, le RDA, où des gens du Nord ont joué un rôle important. Ce parti existait aussi au Soudan français (l’actuel Mali), en Guinée et jusqu’au Tchad. Je ne comprends pas que ce dirigeant, qui a construit sa notoriété et sa force politique sur une dimension fédérale, se soit ensuite retranché dans les frontières de la Côte d’Ivoire. L’ivoirité, ce n’est pas viable. La Côte d’Ivoire ne peut jouer son rôle que si elle s’entend avec les populations et les pays voisins. Au sein de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire a une place prépondérante, mais ce n’est possible que s’il y a une économie intégrée…
N’est-ce pas ironique, d’avoir une crise de cette ampleur, l’année du cinquantenaire des indépendances?
Cette indépendance ne sera complète que lorsque les Africains auront créé un pouvoir politique fédéral ou confédéral…
Vous y croyez vraiment?
J’y crois! La CEDEAO est une étape sur ce chemin. Si cet ensemble avait été doté d’une monnaie et d’une armée, elle aurait pu intervenir en Côte d’Ivoire. Il vaut mieux former les contingents de la Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la Cédéao (Ecomog), qui existent déjà, pour intervenir dans les conflits internes au continent africain et aider à le protéger des incursions terroristes de tout bord, notamment ceux dans le Sahara. Il faut donner une force militaire importante, des outils, des armes et leur permettre de se poser en arbitre.
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